Quelques conseils pour débloquer son écriture
Votre histoire ? Elle avance ! A un très bon rythme de croisière, même... ! Enfin, ça, c'était il y a quelques jours... parce que, depuis un petit moment maintenant, vous vous sentez vide. Vous lisez et relisez votre histoire et vous vous demandez "qu'est-ce que je vais faire maintenant ?"
Pourtant, vous avez développé vos personnages, construit une intrigue intéressante, créé des lieux à voir et vous avez même pensé à des événements logiques, qui s'agencent bien les uns avec les autres.
Alors quoi ? Pourquoi n'arrivez-vous plus à écrire ?
Moi, ça m'arrive plus qu'à mon tour. J'ai des période tellement creuses et pendant tellement longtemps que je me demande quand mon histoire va "décoller" et que j'aurai la sensation de réussir dans mon projet d'écriture !
Alors, ce qui m'aide, dans ces moments terribles, c'est de lire les conseils que je glane par-ci par-là, dans mes livres et sur Internet, sur des site d'écriture.
J'en ai lu plusieurs que j'ai mis en application et qui, à ma grande surprise, marchent ! Je veux dire par-là qu'ils me permettent de reprendre ma tapisserie de Pénélope là où je l'avait laissée...
Alors voilà, je voudrais les partager au fur et mesure de ce blog avec vous.
Pourtant, vous avez développé vos personnages, construit une intrigue intéressante, créé des lieux à voir et vous avez même pensé à des événements logiques, qui s'agencent bien les uns avec les autres.
Alors quoi ? Pourquoi n'arrivez-vous plus à écrire ?
Moi, ça m'arrive plus qu'à mon tour. J'ai des période tellement creuses et pendant tellement longtemps que je me demande quand mon histoire va "décoller" et que j'aurai la sensation de réussir dans mon projet d'écriture !
Alors, ce qui m'aide, dans ces moments terribles, c'est de lire les conseils que je glane par-ci par-là, dans mes livres et sur Internet, sur des site d'écriture.
J'en ai lu plusieurs que j'ai mis en application et qui, à ma grande surprise, marchent ! Je veux dire par-là qu'ils me permettent de reprendre ma tapisserie de Pénélope là où je l'avait laissée...
Alors voilà, je voudrais les partager au fur et mesure de ce blog avec vous.
Conseil d'écriture N ° 1 : Pensez petit
Lorsque l’on écrit un roman, on a tendance à penser à l’ensemble de l’histoire d'un coup. Si ce comportement est adapté pour réfléchir à ce qu’on voudrait écrire globalement, il l’est moins lorsqu’il s’agit d’écrire effectivement, parce qu'écrire une histoire, c'est écrire phrase après phrase.
Pour illustrer pourquoi il faut penser petit pour écrire une grande histoire, on peut penser au ski...
Premier jour de ski. Première fois que l'on chausse des ski.
On est en haut de la piste la moins difficile et pourtant la plus effrayante. Le temps est nuageux et on ne voit pas le fond de la piste. Le moniteur de ski dit : « On va descendre la piste ! » Tétanisé, on hoche. On pense Jamais, je ne vais pas arriver, c'est trop raide !
On est complètement gauche. Quel mouvement entreprendre ? Comment ? Où ? Pendant combien de temps ?
Puis le moniteur, compatissant, dit : « oui, mais on ne va pas le faire d’un coup ! ». Il pointe son bâton vers un point imaginaire sur la piste, à un mètre cinquante de lui, et dit « Voyez là ? Vous allez skier jusque-là et vous arrêter ».
Et tout d’un coup, on se sent un peu rassuré. Là où le bâton du moniteur pointe, ce n’est pas si loin. En plus, ça n’est même pas pentu. Alors on se lance.
Un mètre cinquante plus loin, le moniteur montre un autre point, de nouveau à un mètre cinquante de lui, et dit « Descendez jusque-là ».
Puis encore un mètre cinquante, puis un autre un mètre cinquante.
Finalement, d'un un mètre cinquante en un mètre cinquante, on descend les quelques kilomètres de piste, pentue.
Même pas peur !
L’écriture d’un roman, c’est comme une piste de ski, longue et pentue, dont on ne voit pas le bout et pourtant, si on se concentre sur un paragraphe, à quelques phrases devant soi, alors on avance dans cette histoire...
Ne vous arrêtez pas au milieu du parcours pour évaluer ce que vous avez déjà descendu et ce qu’il vous reste à descendre !
En général, sur une piste de ski, ça ne fait que paralyser... Le vertige peut-être ? L'évaluation erronée de ce qu'il reste à descendre ? La fatigue? C'est égal, pourquoi. Ce n'est pas bon de se poser la question à ce moment-là, en tout cas... !
Pour illustrer pourquoi il faut penser petit pour écrire une grande histoire, on peut penser au ski...
Premier jour de ski. Première fois que l'on chausse des ski.
On est en haut de la piste la moins difficile et pourtant la plus effrayante. Le temps est nuageux et on ne voit pas le fond de la piste. Le moniteur de ski dit : « On va descendre la piste ! » Tétanisé, on hoche. On pense Jamais, je ne vais pas arriver, c'est trop raide !
On est complètement gauche. Quel mouvement entreprendre ? Comment ? Où ? Pendant combien de temps ?
Puis le moniteur, compatissant, dit : « oui, mais on ne va pas le faire d’un coup ! ». Il pointe son bâton vers un point imaginaire sur la piste, à un mètre cinquante de lui, et dit « Voyez là ? Vous allez skier jusque-là et vous arrêter ».
Et tout d’un coup, on se sent un peu rassuré. Là où le bâton du moniteur pointe, ce n’est pas si loin. En plus, ça n’est même pas pentu. Alors on se lance.
Un mètre cinquante plus loin, le moniteur montre un autre point, de nouveau à un mètre cinquante de lui, et dit « Descendez jusque-là ».
Puis encore un mètre cinquante, puis un autre un mètre cinquante.
Finalement, d'un un mètre cinquante en un mètre cinquante, on descend les quelques kilomètres de piste, pentue.
Même pas peur !
L’écriture d’un roman, c’est comme une piste de ski, longue et pentue, dont on ne voit pas le bout et pourtant, si on se concentre sur un paragraphe, à quelques phrases devant soi, alors on avance dans cette histoire...
Ne vous arrêtez pas au milieu du parcours pour évaluer ce que vous avez déjà descendu et ce qu’il vous reste à descendre !
En général, sur une piste de ski, ça ne fait que paralyser... Le vertige peut-être ? L'évaluation erronée de ce qu'il reste à descendre ? La fatigue? C'est égal, pourquoi. Ce n'est pas bon de se poser la question à ce moment-là, en tout cas... !
Conseil d'écriture N° 2 : Échauffez-vous avant d'écrire
Comme on ne se lance pas sur la piste sans étirer et échauffer ses muscles, on ne peut pas espérer que le cerveau soit prêt en tout temps à réfléchir à l'histoire sans un minimum de préparation psychologique.
Vous pouvez utiliser l’écriture libre pour écrire sur un sujet de votre choix : Écrivez pendant quelques minutes sans vous arrêter pour corriger ou réfléchir à la manière d'écrire. Ne vous censurez pas non plus.
Pour ceux qui, comme moi, on besoin d'accepter le moment de l'écriture, vous pouvez ouvrir votre traitement de texte (ou placer votre cahier, vos feuilles et vos stylos sur la table de bureau), fermer la fenêtre Internet, débrancher votre téléphone (portable ou autre), vous préparer un thé ou un café et, pendant que l'eau bout, penser que
vous êtes en train de vous mettre à écrire.
Vous pouvez utiliser l’écriture libre pour écrire sur un sujet de votre choix : Écrivez pendant quelques minutes sans vous arrêter pour corriger ou réfléchir à la manière d'écrire. Ne vous censurez pas non plus.
Pour ceux qui, comme moi, on besoin d'accepter le moment de l'écriture, vous pouvez ouvrir votre traitement de texte (ou placer votre cahier, vos feuilles et vos stylos sur la table de bureau), fermer la fenêtre Internet, débrancher votre téléphone (portable ou autre), vous préparer un thé ou un café et, pendant que l'eau bout, penser que
vous êtes en train de vous mettre à écrire.
Conseil d'écriture N° 3 : Faites autre chose qu'écrire
Il est possible que votre blocage provienne du fait que vous forcez votre esprit à réfléchir à votre histoire, chose qu'il ne se sent plus capable de faire précisément.
Vous ayez besoin de penser à autre chose pendant quelques instant parce que tout comme vous devez préparez votre cerveau au travail d'écriture, vous devez lui laisser la possibilité de se ressourcer.
Faire une pause d'écriture, d'activité intellectuelle, pour mieux y revenir, donc, n'est pas insensé.
L'activité physique, que ce soit de la natation, du fitness, du vélo ou de la marche à pieds, est un bon moyen de recharger ses batteries et libérer le cerveau des contraintes qu'on lui impose en voulant absolument trouver une suite à son histoire.
Lorsque l'on marche, par exemple, le cerveau se laisse bercer par les mouvements du corps qui avance et entre en mode automatique. Cette cadence routinière lui permet de se relâcher et, ainsi, de retrouver sa créativité perdue.
Vous verrez qu'en faisant du sport, vous allez avoir de nouvelles idées et des solutions apparaîtront...
Vous pouvez lire aussi, non pas pour vous instruire ou analyser des roman, mais pour vous relaxer.
La lecture-détente vous libère de votre réflexion sur votre roman et permet d’y revenir avec un esprit reposé et frais.
Vous ayez besoin de penser à autre chose pendant quelques instant parce que tout comme vous devez préparez votre cerveau au travail d'écriture, vous devez lui laisser la possibilité de se ressourcer.
Faire une pause d'écriture, d'activité intellectuelle, pour mieux y revenir, donc, n'est pas insensé.
L'activité physique, que ce soit de la natation, du fitness, du vélo ou de la marche à pieds, est un bon moyen de recharger ses batteries et libérer le cerveau des contraintes qu'on lui impose en voulant absolument trouver une suite à son histoire.
Lorsque l'on marche, par exemple, le cerveau se laisse bercer par les mouvements du corps qui avance et entre en mode automatique. Cette cadence routinière lui permet de se relâcher et, ainsi, de retrouver sa créativité perdue.
Vous verrez qu'en faisant du sport, vous allez avoir de nouvelles idées et des solutions apparaîtront...
Vous pouvez lire aussi, non pas pour vous instruire ou analyser des roman, mais pour vous relaxer.
La lecture-détente vous libère de votre réflexion sur votre roman et permet d’y revenir avec un esprit reposé et frais.
Conseil d'écriture N° 4 : Pensez positif...
Ah,ah, ah, ... j'ai envie de dire ! Mais n'empêche...
N’oubliez pas que tant que vous n'avez pas publié votre histoire, personne ne saura "quelle bêtise" vous avez écrite avant d'écrire votre chef-d’œuvre ! Oui, il n’y a rien en écriture que l’on ne puisse arranger. Ce que lisent les lecteurs représente le travail fini, celui dont nous sommes fiers, écrivains aspirants.
Prenez les soucis d'écriture à la légère et dites-vous que si vous n’y parvenez pas à présent, vous trouverez une issue plus tard. ces soucis ne sont pas "pas graves". C'est justes qu'ils ne sont pas insolubles.
Marchez pour reposer votre cerveau et vous distancer du problème, échauffez-vous pour laisser le temps à votre esprit d'écrivain de se représenter en train d'écrire et ne pensez pas au fond de la piste, mais plutôt au mètre cinquante devant vous!
N’oubliez pas que tant que vous n'avez pas publié votre histoire, personne ne saura "quelle bêtise" vous avez écrite avant d'écrire votre chef-d’œuvre ! Oui, il n’y a rien en écriture que l’on ne puisse arranger. Ce que lisent les lecteurs représente le travail fini, celui dont nous sommes fiers, écrivains aspirants.
Prenez les soucis d'écriture à la légère et dites-vous que si vous n’y parvenez pas à présent, vous trouverez une issue plus tard. ces soucis ne sont pas "pas graves". C'est justes qu'ils ne sont pas insolubles.
Marchez pour reposer votre cerveau et vous distancer du problème, échauffez-vous pour laisser le temps à votre esprit d'écrivain de se représenter en train d'écrire et ne pensez pas au fond de la piste, mais plutôt au mètre cinquante devant vous!