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L'écrivain est-il un capricieux ?

26/5/2014

1 Commentaire

 
Voulez-vous partager votre expérience d'écriture avec moi  ?
Il y a des fois où je m'assieds et j'écris... ça vient tout seul., c'est d'une évidence sans nom.Je me sens comme portée et quasiment dans un état d'apesanteur et je ne me pose pas de question. Et puis, il y a d'autres fois où rien ne se passe. Je me lève le matin, j'ai une envie folle d'écrire, mais lorsque je me mets devant mon ordinateur, je suis prise d'un stress diffus et je repousse l'écran et le clavier en priant intérieurement que mon état d'esprit change. C'est dans ces moments-là que je me pose des questions... En général, si je dois écrire un texte court, ça va très bien. Si je me mets au travail pour  continuer mon roman, alors c'est la cata... Black out total, je n'arrive pas à écrire sans douleur...

Et vous? Qu'en est-il ?

1 Commentaire

Je tu il...

21/5/2014

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Point vue, prise de tête

J'ai bien l'intention d'écrire un petit article plus sérieux sur le point de vue en fiction, mais pour l'heure, j'ai envie de m'exprimer plus personnellement sur la question...

Ces temps, je me suis remise à fond dans l'écriture de mon super roman qui traîne depuis... sept ans. Oui, vous n'avez pas mal entendu. Je ne compte pas le nombre de versions de synopsis que j'ai écrits... Changement de rôle de mes personnages, changement de destinée, changement d'objectifs... Il y a deux ans, j'ai fini par trouver ce que je voulais faire vivre à tout ce petit monde qui, soit dit en passant, n'avait jamais démissionné. Laurent, le père indigne, était toujours là, Paul, le fils spirituel et parfait dont Laurent a toujours rêvé d'avoir à la place de François, juste bon à déprimer dans son coin... Et la petite Amélie... toujours aussi disparue et certainement morte, sans qu'on ne sache pourquoi...

Après avoir réglé tous les problèmes de "qui fait quoi quand où, comment et pourquoi" qui me paraissaient fondamentaux, je me sentais à l'abri de toute défaillance technique. C'était sans compter sans l'autre problème fondamental de taille : le point de vue...
J'avais lu ici et là que le point de vue était primordial, qu'il fallait le choisir assez tôt dans l'histoire et qu'il déterminait pas mal de choses dans l'écriture d'un roman... oui, mais moi, je me suis toujours dit "Ok, le point de vue, c'est important, mais ça ne change rien que ce soit "je" ou "il" qui parle, non ? 'Faut juste se décider une fois pour toute." A cette époque, j'aurais eu la même réflexion que mon mari, ce soir: "Finalement, ce n'est rien, tu n'as qu'à changer toutes les phrases et remplacer "il" par "je" ou le contraire" (!).
Bon, sur ce, j'ai tourné la page au problème et j'ai continué à écrire... ou plutôt à ne pas réussir à écrire.
Bon sang! J'étais capable de raconter cette histoire dans les moindre détails et je n'arrivais même pas à l'écrire... ! A ne rien y comprendre... De temps en temps, j'essayais une voix ou une autre, en changeant le point de vue et la personne...

Je voulais écrire en "il", ça me paraissait plus approprié pour un roman. Oui, mais de toute évidence, ça ne l'était pas pour moi. Mes textes à la 3e personne du singulier me donnaient le sentiment de ne pas être là, d'observer mes personnages de loin, de ne pas les ressentir. D'un autre côté, le "je" me faisait peur. Trop d'implication...
"
Je" me refusait, je me refusais "je"...  même si au fond de moi, je savais bien que c'était la seule voix  - voie - pour moi...

Ces derniers temps, j'ai eu un déclic ou plutôt un lâcher-prise.
Pour dépasser cette barrière psychologique, j'ai commencé à écrire des courtes nouvelles à la première personne du singulier, en me fiant au sentiment de toute puissance que je ressens lorsque j'écris en écriture libre... ET ça a marché... je me suis sentie transportée d'inspiration !
L'une de mes histoires, "Le vieil homme et son chat", par exemple, je l'avais écrited'abord à la 3e personne. C'était il y a six ans... A l'époque, elle avait été très bien accueillie par mon prof d'atelier d'écriture, mais moi, je ne me sentais pas vraiment satisfaite. Je m'étonnais même des retours positifs qu'il m'avait faits. J'avais un sentiment de dédoublement de personnalité. Je l'avait écrite, cette nouvelle, mais je ne m'y reconnaissais pas... Depuis, je l'ai modifiée et réécrite, mais toujours en "il".  Quelque chose clochait toujours pour moi... Finalement, je me suis lancée et j'ai transformé l'ensemble de la nouvelle pour qu'elle soit cohérente à la 1ère personne. Oh, surprise ! Je n'ai pas eu besoin de beaucoup d'effort. J'ai commencé à écrire, les  mots venaient, les idées s'enchaînaient. J'étais enfin capable d'écrire, en accord avec moi-même...!

Tout cela pour dire que
1/ le point de vue n'est pas juste la transformation de "je" en "il" ou inversement
2/ il ne faut pas négliger le pouvoir libérateur du fait d'écrire en accord avec "sa personne" (sans jeu de mot !). Donc si le "il" vous bloque, essayez le "je" et inversement !

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